Le couloir me paraissait sans fin, aux murs pendaient des cadres moisis de visages sacrés, le papier peint était écaillé et des cloques d’un liquide saumâtres étaient dispersées de ci de là, un râle sonore se faisait entendre a travers le corridor, comme si les précédents pensionnèrent de l’endroit n’avait pas fini leurs complaintes ou peut être était-ce le grondement de quelque chose de plus terrible encore. Des portes étaient disposées régulièrement sur chaque flancs, le bois était pourri et des blattes énormes sortaient de chaque interstices. Il n’y avait aucune fenêtre et la lumière était fournie par des néons défectueux, ceux-ci étaient recouvert d’une crasse jaunâtre qui faisait baigner le couloir dans une lumière aux couleurs de bile. J’avançais toujours, l’ambiance malsaine me prenait a la gorge, mon repas remua quelques peu dans mon estomac, je m’attardais un peu sur les cadres, grâce a quelques années de catéchisme dans mon enfance je pus reconnaître les saints baptisés de la bible, mais leurs visages avaient quelque chose de décharnés leurs yeux souvent vides semblaient tout de même me regarder. Des gouttes de sueur coulaient sur mon front, je tremblais, l’emprise de mes mains sur mon arme se faisait plus faible.
Seul un profond sentiment de curiosité me permis de continuer mon chemin, mais malgré cette détermination le couloir semblait interminable et malgré le fait que j’exerçais quelques pressions sur les poignées environnantes, aucune porte ne daigna s’ouvrir, je m’arrêtais un instant pour réfléchir : il fallait que je rebrousse chemin, il devait bien y avoir un autre couloir, un ascenseur, un monte charge ou quoi que ce soit d’autre pour explorer ce sanatorium lugubre. Je me retournais donc, et à mon grand étonnement je pus voir que je n’étais qu’à quelques mètres de la porte qu’il m’avait semblé passer de longues minutes auparavant.
Seul un profond sentiment de curiosité me permis de continuer mon chemin, mais malgré cette détermination le couloir semblait interminable et malgré le fait que j’exerçais quelques pressions sur les poignées environnantes, aucune porte ne daigna s’ouvrir, je m’arrêtais un instant pour réfléchir : il fallait que je rebrousse chemin, il devait bien y avoir un autre couloir, un ascenseur, un monte charge ou quoi que ce soit d’autre pour explorer ce sanatorium lugubre. Je me retournais donc, et à mon grand étonnement je pus voir que je n’étais qu’à quelques mètres de la porte qu’il m’avait semblé passer de longues minutes auparavant.
Maxime Boidelaire